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Importation de cocaïne : 10 ans de prison pour Irma Coromoto

Importation de cocaïne : 10 ans de prison pour Irma Coromoto

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Irma Coromoto Izquierdo Perez, la Vénézuélienne de 41 ans placée sous mandat de dépôt depuis le 10 juin 2017 à la prison centrale de Libreville pour importation illicite de cocaïne, était à la barre hier dans le cadre de la session criminelle spécialisée.

L’enquête préliminaire révèle que cette mère de deux enfants, divorcée, a toujours nié être la propriétaire de cette drogue et dit ne pas connaître l’inconnu qui la lui avait confiée. Elle a expliqué que sa mésaventure a commencé le jour où elle a décidé de se faire établir un passeport pour fuir la crise sociale qui sévit au Venezuela.

“Pendant que je cherchais à faire mon passeport, j’ai rencontré une femme qui m’a proposé un travail qui consistait à voyager pour livrer des documents confidentiels à des personnes. Un homme qui connaissait la dame m’a apporté une valise et une enveloppe, me demandant de ne pas l’ouvrir et que je devais remettre à son frère qui se trouve à Libreville, au Gabon (…) “, a-t-elle raconté.

Le procureur général, Steeve Ndong Essame-Ndong, a eu du mal à croire à cette version. Dans son réquisitoire, le magistrat a d’abord présenté la gravité des faits à la Cour Madame la Présidente, elle savait ce qu’elle faisait”. Notons que c’est à Addis-Abeba que l’information a été donnée aux autorités gabonaises sur ce voyage. “C’est trop facile , a-t-il martelé. Avant de recommander, non sans lui reconnaître des circonstances atténuantes, 15 ans de prison dont 8 avec sursis et 50 millions d’amendes, accompagnés d’une interdiction de séjour sur le territoire national pendant 20 ans. Des peines rejetées par la défense assurée par Maîtres Gey et Couprie, qui ont sollicité de la Cour que sa condamnation concorde avec le temps passée en détention préventive. Et plaidé pour laisser l’accusée vivre au Gabon. 

La Cour l’a condamnée à 10 ans de prison dont 5 avec sursis et 15 millions d’amendes, assortis d’une expulsion du territoire gabonais à la fin de sa peine.

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