AccueilActualitésReportages

Violences basées sur le genre : les femmes rurales d’Andeme et d’Asseng sensibilisées

Violences basées sur le genre : les femmes rurales d’Andeme et d’Asseng sensibilisées

0:00

Initié par l’ONG Cri de Femmes, un séminaire de renforcement des capacités des femmes rurales des villages d’Andeme et d’Asseng sur l’accompagnement multiforme des victimes des violences basées sur le genre (VBG) au Gabon s’est tenu du 24 au 25 août dernier à l’école urbaine du centre de Libreville.

Lutter contre toute forme de violence basée sur le genre à travers l’autonomisation des femmes en milieu rural, c’est le cheval de bataille de madame Elloue Caleopie, présidente de Cri de Femmes, une ONG qui œuvre pour la protection des droits de la femme et de l’enfant depuis 2006.

Violences basées sur le genre et femmes rurales

En milieu rural, le taux de violences sexo-spécifique est le plus important, selon l’enquête nationale sur les VBG de mai 2016, et les femmes sont les plus touchées. Pour tenter d’y remédier, plus d’une dizaine de femmes rurales sélectionnées par l’ONG ont pris part à cette formation des formateurs. Une formation qui s’inscrit dans le cadre du financement du PISCCA (Projets innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs), financé par l’ambassade de France au Gabon. Pour Madame Nicole NGUEMA METOGO, formatrice et experte Genre et Droits Humains, il était question de revenir sur la typologie des différentes formes de violences avec focus sur les pesanteurs socioculturelles, de revisiter les récentes réformes du civil et pénal et de présenter le mécanisme d’accompagnement multiforme des victimes VBG.

À titre de rappel, selon l’ONU Femmes, la violence basée sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Ces violences sont réparties en six catégories : les violences physiques, les violences psychologiques, les violences économiques, les pratiques traditionnelles néfastes, les violences institutionnelles et les violences sexuelles.

Partager

COMMENTAIRES