Le rapport sur la migration dans le monde en 2022 a été rendu public par l’organisation internationale des migrations (OIM). Parmi les pays qui enregistrent une population d’immigrants en proportion de leur population totale figurent le Gabon (19 %), la Guinée-Équatoriale (16 %), les Seychelles (13 %) et la Libye (12 %). L’ Afrique du Sud demeure le premier pays de destination en Afrique, avec environ 2,9 millions de migrants internationaux.
Avec un peu plus de 281 millions de migrants dans le monde, le onzième rapport de la série sur la migration publié par l’OIM se fonde sur des questions migratoires d’actualités. Pour la région Afrique centrale, dans laquelle se situe le Gabon, le rapport pointe du doigt une migration régulière entretenue par des causes diverses : instabilité politique, conflits, épuisement des ressources naturelles.
” Dans le même temps, une croissance démographique rapide, des changements environnementaux, l’épuisement des ressources naturelles, et la fréquence et l’intensité accrue des catastrophes, aggravées par le changement climatique, accélèrent l’urbanisation et attisent la migration“, peut-on lire dans le rapport de l’organisation internationale des migrations.
Dans cette lutte contre les flux migratoires irréguliers, quelques efforts de coopération transfrontalière ont permis au Bureau régional pour l’Afrique centrale et de l’Ouest de mettre à contribution certains gouvernements et parties prenantes pour la définition de programmes destinées à encadrer la migration. Des réflexions sur la désinformation et l’intelligence artificielle migration et mobilité ont été menées dans le cadre de la rédaction du rapport 2022 sur la migration à travers le monde.
Membre de l’OIM depuis 2001, le Gabon organise le Recensement Général de la Population et des Logements en 2023 (RGPL2023). Cette opération, qui concerne l’ensemble des personnes résidant sur le territoire national (y compris les étrangers.) , sera l’occasion de constituer une source de données sur l’état de sa population et des flux migratoires.
COMMENTAIRES