Annoncée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation du 31 décembre 2022, la concertation politique entre la majorité et l’opposition s’est ouverte ce 13 février 2023 au palais présidentiel. Lors de cette cérémonie d’ouverture, le président gabonais a annoncé que les futurs mandats électifs se limiteront à 5 ans.
Confirmée lors du Conseil des ministres du 1er février 2023, la concertation politique a été lancée ce 13 février 2023. Elle réunit les principaux leaders politiques de la majorité et de l’opposition en vue d’évoquer la question de l’organisation des prochaines échéances électorales, la présidentielle 2023 notamment. Pour Paulette MISSAMBO, Présidente de l’Union Nationale, “la concertation qui s’ouvre ce lundi ne doit pas être une nouvelle version des Accords de Paris, des Accords d’Arambo ou du Dialogue d’Angondjé“. Une façon de rappeler les promesses non tenues de ces précédents rendez-vous politiques qu’a connus le Gabon.
Alors que l’élection du président du centre gabonais des élections (CGE), principal organe chargé de l’organisation des élections, dont les membres ne sont pas nommés, mais élus par un collège spécial, semble être entériné avec un arrière-goût, Ali Bongo annonce la limitation des mandats électifs à 5 ans, sans préciser si ces derniers seront aussi limité.
Le chef de l’Etat a demandé aux représentants de la majorité et de l’opposition de former deux listes de trente personnes chacune. Les deux camps ont jusqu’au 14 février pour déposer leurs listes. Jouant la carte de l’accalmie dans un monologue circonstanciel, Ali Bongo rassure que le gouvernement organisera des rencontres avec la société civile et d’autres acteurs pour échanger avec ces derniers.
La concertation politique est censée prendre fin à l’issue des 10 jours de travaux qui vont se dérouler à l’esplanade du ministère de la Défense, et les recommandations formulées seront appliquées, selon Ali Bongo.
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