L’objectif de ce dialogue national inclusif (DNI) est de voir le Gabon se doter d’une nouvelle Constitution, de préparer des élections en 2025 et de s’engager sur la voie de la réconciliation nationale.
Pour lancer les discussions du DNI qui se dérouleront sur un mois, c’est le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, facilitateur de la transition gabonaise, qui a lancé les travaux de cette grande messe avec l’espoir qu’elle transcende les clivages. Pour son propos de circonstance, il a appelé chacun au “dépassement de soi” pour s’inscrire dans une “logique d’inclusion” afin que ce dialogue serve de “fondement à un processus de réconciliation véritable”.
Pour sa part, le président de la transition, Brice Oligui Nguema, a promis que les conclusions de cette concertation seraient traduites en acte de loi, comptant sur “le sens des responsabilités” de chacun pour que les travaux débouchent sur des résultats concrets.
Cependant, des défis restent à relever, notamment l’absence d’Ali Bongo Ondimba, le président déchu, toujours en résidence surveillée. De plus, les précédents dialogues nationaux sous l’Ancien Régime n’avaient pas abouti à des résultats tangibles, laissant les plus sceptiques craindre qu’il ne s’agisse que d’une “rencontre de trop”.
Malgré ces défis, le Gabon semble s’engager résolument sur la voie du dialogue et des élections, dans l’espoir de panser les plaies d’un demi-siècle de dynastie Bongo et de s’ouvrir à une ère nouvelle de réconciliation nationale.
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