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Transition au Gabon : un Parlement contesté et modifié en conséquence

Transition au Gabon : un Parlement contesté et modifié en conséquence

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Nouvel épisode de contestation après l’annonce de la nomination des membres de l’Assemblée nationale et du Sénat par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 7 octobre dernier. Dans un communiqué daté du 8 octobre, le CTRI a annoncé l’entrée dans le Parlement du syndicaliste Jean Rémy Yama et de l’opposante Elza-Ritchuelle Boukandou.

La nomination, par le général Brice Oligui Nguema, des membres de l’Assemblée nationale et d’un Sénat de la transition, le samedi 7 octobre, pour une durée jusque-là inconnue, a ravivé les critiques de plusieurs acteurs de la société civile. La grogne sociale, qui a entouré cette série de nominations, et la recherche de l’équilibre politique qui l’a précédé, ont conduit le CTRI à revoir sa position.

La réaction du CTRI ne s’est pas fait attendre. Dans la nuit du dimanche 8 octobre, le Comité a annoncé l’entrée à l’Assemblée nationale de l’opposante Elza-Ritchuelle Boukandou, membre du parti pour le Changement et du syndicaliste Jean Rémy Yama au Sénat.

Il est à préciser que sur les 168 parlementaires nommés, 98 sont députés et 70 sénateurs. D’un point de vue juridique, ce Parlement de transition dispose, en théorie, des mêmes pouvoirs législatifs et de contrôle du gouvernement que celui de l’ancien régime destitué. La concertation nationale va donner lieu à la formation d’une assemblée constituante et c’est elle qui va rédiger la nouvelle constitution et ensuite soumettre à référendum.

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